© Arnaud Théval

Arnaud Théval

En 2025-2026, le Château de Goutelas et le Forez accueillent Arnaud Théval pour la deuxième phase de « Familles dévorantes », une résidence de territoire à temporalité longue qui mêle recherche, création, co-création et transmission autour d’un sujet à la fois clivant et révélateur de nos rapports au vivant : la mort animale.

Artiste pluridisciplinaire, Arnaud Théval explore les relations entre humains et animaux à travers la photographie, l’écriture et la création sonore. Pour cette résidence, il collabore avec le compositeur Jean-Baptiste Imbert, qui réalisera une création sonore mêlant enregistrements de terrain, entretiens, lectures et sons ambiants à une composition sensible et documentaire.

Lors de sa première résidence dans le Forez (janvier-juin 2025), Arnaud Théval avait rencontré divers acteurs du territoire – éleveurs, chasseurs, personnels d’abattoir, charcutiers, soignant·es et enseignant·es – et avait mis en scène avec eux des « photos de famille » pour questionner nos représentations et provoquer le dialogue. Ces travaux avaient donné lieu à une exposition de photographies grand format au Château de Goutelas, dans le cadre du festival Futurs possibles 2025.

À travers cette nouvelle phase, le projet poursuit sa réflexion sur nos imaginaires, nos pratiques et nos liens au vivant, en invitant habitants et publics à partager, co-créer et expérimenter des formes artistiques inédites.

Arnaud Théval est artiste et maître de conférence en art à l’École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg, né en 1971, diplômé de l’École des Beaux-Arts de Nantes.
Son travail questionne les enjeux de représentations du collectif, en particulier dans le monde du travail. L’écriture, la photographie, la performance orale et l’installation font partie de son langage artistique.
Alimenté par des penseurs comme Hannah Arendt, Michel Foucault, Jacques Rancière, Bernard Stiegler et John Dewey, son projet s’ancre dans l’espace public : aux bords des villes, dans le logement social, en lien avec la justice et en relation avec le vivant.
L’hôpital, la prison, puis l’université, en tant qu’ institutions, sont ses terrains de recherches, de résidences et de débats.
En 2023, il est nommé au grade de chevalier des Arts et des Lettres.

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